De couleur argenté....

C'était l'après-midi vers 4h. Eichi n'avait pas put faire sa sieste habituelle. On avait osé le déranger!!!
Le matin c'était passé comme d'habitude. On te réveille...plutôt méchamment pour Eichi, petit déjeuner, sport, bagarres, les gardiens.... Puis on lui demanda gentiment ce qu'il voulait manger pour son dernier repas dans le centre. À son habitude Eichi essaya d'exaspérer le directeur du centre. Il dit qu'il aimerais prendre en apéritif du champagne avec du caviar, après il voulait manger des sushi au thon de première qualité puis du poisson globe ( poisson très cher qui s'il est mal couper t'empoisonne ). Il continua la liste de savoureux mets mega chers. Il pensait que le dirlo n'accepterais jamais et qu'il aurait de la purée de pommes de terre sans goût avec des saucisses carbonisés...apparemment le cuisinier de la prison ne savait pas très bien cuisiner. Cependant, il fut plutôt surpris. Le directeur accepta. C'est même plus, il lui demanda de bien vouloir manger avec lui dans son bureau. Eichi resta complètement bouche bé. Ça rendait le dirlo si content de se débarrasser de lui? Et puis du moment où il avait son bon saké et ses sushi ce que le dirlo pensait de lui ça lui était égal.
Ainsi, accompagné de 2 gardes et du directeur il alla prendre son repas.
Il n'eut que des sushi, dommage pour le poisson globe. Cependant les sushi étaient excellents et le saké aussi. Il comprenait bien que c'était la fête pour le dirlo.
Bref ils parlaient de choses banales, du genre quel genre de musique il aime et ça. En passant Eichi demanda qu'on lui rende sa flûte et le dirlo accepta. Après il fut ramené dans sa cellule et se mit à jouer de la flûte jusqu'à l'heure de partir. Au moins il avait réussit à exaspérer les autres détenus qui finirent par le supplier d'arrêter ( on aime pas la musique dans les prisons? ).
L'heure venue on lui rendit ses habits et ses quelques objets personnels, c'est-à-dire un téléphone, un porte-clé avec un mini laser, une flûte et quelques monnaies, exactement 632 yens. Malheureusement on ne lui avait pas rendu son joli pistolet qu'il avait personnifié. Aussi il récupéra ses chaussures. Il vérifia dans ses habits s'ils avaient trouvé toutes les poches secrètes...malheureusement oui. Il ne restait plus une aiguille ni rien. Cependant il aurait parié tout l'or du monde qu’ils ne s’étaient pas aperçus qu'entre la semelle et la chaussure il y avait un petit espace où se trouvé caché une lame de couteau monté sur un ressort. Et il y était toujours. Il souri sournoisement.
Il s'habilla vite content de retrouver ses habits. Il descendit accompagner de deux armoires jusqu'à la cour où l'attendait une camionnette avec des grilles. 8 autres flics l'attendaient. Ils avaient vu gros. On le gratifia de deux jolis bracelets aux poignets. Heureusement qu'il portait des morceau de tissus attachés aux poignets sinon il aurait sûrement eut très mal.
Le petit voyage dura environ 2h. Il regardait par la fenêtre et s'ennuyait à mort. Ces abrutis étaient même pas capable de mettre la radio. Il décida de mettre un peu d'ambiance. Il piqua discrètement le gun du flic qui était assis à coté de lui. En question de secondes les 5 autres ( des 8 1 été le conducteur et l'autre le copilote ) se jetèrent sur Eichi et le plaquèrent contre le sol de la camionnette leur arme pointées contre sa tête. Ils n’avaient vraiment pas envie de jouer. Eichi n'était pas vraiment aimé de la police.... Ce qu'il gagna en c'est juste d'avoir les mains menottées dans le dos pour le reste du voyage. Ils n'étaient pas vraiment cool ces flics.
Il commençait à avoir les bras endormis quand ils arrivèrent.
Ça avait pourtant l'air d'un centre comme les autres. Les grilles illuminées par le soleil de l'après-midi avaient un reflet argenté. Comme dans toutes les prisons.
On le força à descendre. C'était pas la peine personne aurait voulut rester une seconde de plus dans cette infernale camionnette sans la clime. Deux flics se tenaient de part et d'autre, ou plutôt le traînaient légèrement. Ça ne se voyait vraiment pas du tout qu'ils avaient envie de se débarrasser de lui. Il s'arrêta devant la grille en attendant qu'elle s'ouvre. Les deux gardes lui enlevaient en même temps les menottes puis une fois la grille ouverte ils le poussaient dedans en ricanant. Aussitôt la grille se referma. Il les ignora simplement. Il avait vraiment la flemme d'ouvrir la bouche pour leur dire quelque chose même s'il aurait put les casser facilement. Il regarda la grille puis le bâtiment. C'était plutôt bien gardé. Il soupira. Il n'y avait pas de différence entre cet endroit et celui qu'il venait de quitter.
Ce fut sa première impression. Quelques minutes passèrent, et pourtant, aucun gardien ne venait...Ça s'était plutôt bizarre. De toute façon il n'aurait pas put franchir la grille. Il n'avait qu'une solution : avancer vers le Hall. Ça l'embêtait. Pourquoi on ne lui avait même pas laissé faire sa sieste?

[ Suite au Hall ]